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Propriétaire intellectuelle:
Camille Compère Maublanc.
James Compère Maublanc
Georges Gustave Joy
Passionnée et Loyale
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Intellectual property:
Camille Compère Maublanc.
Ma Loge
Si par la magie du théâtre, je pouvais accueillir qui je voulais dans ma loge pour avoir des discussions bouleversantes, je choisirai ces figures théâtrales qui, par leur flamme de la créativité, ont construit leur légende. Qu'elles soient vivantes ou décédées. J'aurai l'immense honneur de boire les paroles de ces géants du théâtre. Par une énergie spirituelle et médiumnique, ils sont immortels. Leurs œuvres m'inspirent cette passion et nourrissent mon âme. Leur art intemporel m'insuffle une force presque mystique.
James Matthew Barrie
Mon phare dans la tempête. Depuis mon enfance, plongée dans un monde où la solitude et le rejet des autres enfants m'ont parfois fait m'interroger sur ma place, James Matthew Barrie a été un guide essentiel. Peter Pan, son personnage, est devenu mon meilleur ami imaginaire, un refuge dans lequel je pouvais m'évader. C'est dans cet univers que j'ai trouvé un moyen de ne pas sombrer, de ne pas devenir folle face à la discrimination et à l'abandon. L'écriture théâtrale est née de cette lutte intérieure pour comprendre, aimer et donner du sens à ce que je vivais. À travers Peter Pan, j'ai découvert que l'auteur derrière ce monde magique était un dramaturge. Son influence a été plus que profonde, elle a nourri mon âme et ma créativité. Si un jour je pouvais discuter avec lui, je lui parlerais de cette magie qui m’a sauvée, de l’importance de l’imaginaire et du théâtre pour affronter les ténèbres. Je lui dirais que, grâce à lui, j’ai trouvé une voie, une manière d’exprimer ce que je ressens et ce que je suis, sans avoir à me cacher.
Jacqueline Maillan
Son jeu de scène m’a toujours captivée, mais c’est surtout la femme qu’elle était, avec ses contradictions, sa sensibilité et sa liberté d’être, qui m’interpelle. Je me reconnais dans cette femme à la fois lumineuse et mélancolique, pleine de tourments mais aussi un peu perdue. Je me souviens de ce petit portrait d’elle que je gardais dans mon portefeuille, comme un talisman, toujours avec moi, me rappelant ses combats, ses rires et ses silences. Que je regardais avant de monter sur scène. Elle n’a jamais pu vraiment assumer son homosexualité en dehors de son cercle proche. Je me sens proche de ce secret qu’elle portait avec elle, cette partie de sa vie qu’elle n’a jamais pu partager ouvertement, du moins pas comme elle l’aurait voulu. Moi, j’ai fait mon coming-out, il y a 10 ans, mais je ressens toujours une forme de connexion avec elle dans cette lutte pour être soi-même sans peur ni honte. Ce que j’aurais aimé lui dire, c’est que je la comprends dans ce désir profond de tragédie, cette envie de jouer des rôles plus profonds, plus sombres, loin des comédies qu’on lui attribuait. J’aurais aimé lui parler de cette frustration d’être enfermée dans un rôle qui ne correspondait pas entièrement à l’artiste qu’elle voulait être. Parce que derrière ses éclats de rire, il y avait une femme prête à affronter les plus grandes douleurs humaines, une tragédienne qui ne demandait qu’à se libérer.
Robert Hirsch
Ce que j’aurais voulu lui dire, c’est à quel point je me reconnais dans son approche de l’art, dans sa manière de se donner sur scène, sans calcul, sans rien attendre en retour. Il se surnommait le « roi des cabotins », et j’admire cette liberté, cette folie créative de s’amuser d’abord pour soi. Ce qui me touche, c’est que pour lui, l’humour, l’autodérision, et se grimer n’étaient pas des moyens de plaire à un public, mais un vrai plaisir qu’il s’offrait, à lui. Cette idée que, avant de vouloir divertir les autres, il fallait être soi-même dans ce qu’on joue, se faire plaisir, vivre l’instant. Rien n’est plus important. Si tu ne t’amuses pas sur scène, tu n’es rien. Tu dois d’abord rire, t’amuser, incarner un personnage sans le calcul, sans penser au résultat, juste pour la joie de jouer. Moi aussi, je veux m’amuser, me perdre dans le personnage, et laisser de côté le souci du regard des autres. Je ne veux pas jouer pour plaire ou pour faire plaisir, mais pour moi, pour la beauté du geste, pour l'amour de l’art. C’est cette énergie qui me touche chez lui. C’est ça que j’aspire à transmettre à travers mes créations : un lâcher-prise, une explosion de plaisir. Ce plaisir-là, il doit être pur. Et si le public ressent cela, alors, ça marche.
André de Lorde
Ce que j’admire chez André de Lorde, c’est cette audace incroyable d’offrir une expérience brute, sans attendre que le public demande à être bousculé. C’était une immersion, une projection de tout ce qu’on essaie de fuir dans nos vies. Dans son théâtre, la salle devenait comme une sorte de prison, où l’on était jugé et où l’on se jugeait soi-même, incapable de s’échapper. Ce que j’aurais aimé lui dire, c’est comment il réussissait à faire sortir les tripes des spectateurs par cet exorcisme scénique. Comment il parvenait à les pousser dans leurs retranchements, à les rendre vulnérables. Ce n’est pas seulement de l’horreur gratuite, c’est un défi lancé au spectateur. Pour lui, ce n’était pas une question de plaire, c’était une question de vérité, même si cette vérité faisait mal. Il ne fallait pas attendre que les gens en aient envie ; il fallait leur offrir cette confrontation, leur permettre de ressentir cette peur viscérale.
Edmond Rostand
Il sait traduire les émotions en mots avec une telle justesse qu’elles nous transpercent. Il n’écrivait pas pour embellir la réalité, mais pour la sublimer, pour révéler la beauté cachée dans nos failles, nos doutes et nos amours impossibles. Il a ce don d’écrire des vers qui ne sont pas juste des mots, mais une forme de musique de l’âme. J’aurais aimé lui demander comment il parvenait à écrire une poésie si audacieuse, si osée, sans jamais perdre de vue l’humanité profonde de ses personnages. Comment il abordait cette vulnérabilité, cette fragilité humaine, tout en, en faisant une force sur scène. Parce que c’est ça, Rostand : il nous montre à quel point nos faiblesses peuvent être belles, il nous apprend à aimer nos blessures et à les exprimer avec une telle intensité que les spectateurs en ressortent soignés. Et que les dramaturges reviennent a oser la poésie.
Jean Anouilh
Ce qui est fort chez lui, c'est cette dualité dans ses personnages. D’un côté, il crée des personnages un peu idiots, parfois ridicules, qui me font beaucoup rire. Et de l'autre, il donne vie à des personnages féminins puissants et rebelles, qui ne se laissent pas faire, qui se battent pour leurs convictions. D’ailleurs, ce que j’ai remarqué, c’est que souvent, les personnages les plus abjectes, les plus ridicules, ce sont des hommes, et les femmes sont celles qui incarnent la force. Si j'avais la chance de discuter avec lui, j'aimerais lui demander comment il parvenait à créer des personnages aussi forts, aussi intenses, avec cette capacité à captiver le spectateur. Comment il réussissait à faire de ses personnages des figures emblématiques, d'abord par leur charisme, leur aura, mais aussi par leur courage. Des personnages qui, seuls, affronteraient n'importe quoi, n'importe qui. Et puis, leurs discours... Ces plaidoiries, ces mots, qui résonnent. C’est là que réside la puissance d’Anouilh : dans cette capacité à rendre ses personnages profondément mémorables.
Maggie Smith
Cette délicatesse, cette noblesse qui semble infuser chacun de ses personnages. Son flegme Anglais, c'est bien plus que de simples gestes ou mots, c'est une fluidité, une légèreté qui glisse d’un rôle à l’autre avec une élégance rare. Pour moi, elle incarne l'art de la transformation avec une telle finesse, passant d'un personnage à l'autre sans jamais perdre l'essence de ce qu'elle est, mais offrant à chaque fois une nouvelle facette. Si j'avais eu l'opportunité de discuter avec elle, j'aurais adoré lui poser une question essentielle : comment arrive-t-elle à maintenir une carrière aussi riche, aussi épanouissante, avec des rôles si variés ? Son jeu, comme un prisme, jongle entre les nuances, sans jamais se laisser enfermer dans un type de personnage. Il y a aussi cette quête de féminité qui n'est ni dans la fragilité, ni dans la soumission. C’est quelque chose que j'aimerais m'approprier davantage. J’ai appris à être douce, mais je cherche aussi cette part de féminité, de grâce dans mon jeu, même dans les personnages les plus forts. Elle a cette capacité à incarner des figures puissantes tout en préservant une aura délicate. Et par dessus-tout visible aux yeux. Elle a cette rare faculté de ne jamais être enfermée dans un rôle, dans un genre théâtral, dans un carcan. Elle irradie, elle rayonne. C’est une comédienne dont l’âme semble se dévoiler à chaque instant, rendant son jeu palpable. C’est cette magie-là que j’aimerais comprendre et intégrer dans mon propre jeu, moi qui suis conquérante, car j'aimerai maitriser comme elle ma sensibilité.
Robin Williams
C'était un homme dont la gentillesse infinie rayonnait à travers chacun de ses rôles. Ce qui me touche profondément chez lui, c’est cette capacité qu’il avait à s'oublier lui-même pour offrir aux autres. Il donnait sans compter, non pas pour recevoir, mais pour soulager, pour apaiser, pour divertir. Il croyait profondément en l'humanité, en chacun d'entre nous, et voyait toujours le meilleur chez les plus faibles, les oubliés. Voulant être l'ami de tous, essayant de toucher le plus grand nombre. Sa lumière était une lumière divine, mais pourtant, il se battait constamment contre ses propres ténèbres. Ce combat intérieur, tragiquement, a eu raison de lui. Mais ce qui reste, c’est sa manière unique de jouer. Dans chacun de ses personnages, une tendresse masculine naturelle, qui ne sonnait jamais faux. Il n'était pas un hypocrite, il était vrai, et cela transparaissait à chaque film, à chaque scène. Si j'avais pu lui poser une question, j'aurais voulu savoir comment il parvenait à incarner cette gentillesse, cette capacité à toucher les cœurs sans jamais se perdre. Il a voulu, à travers son art, multiplier l’amour, grandir cette lumière pour que tous puissent en bénéficier. Et même après sa disparition, cet héritage continue de réconforter, de toucher, de rappeler à chacun de nous la beauté de la bienveillance.
William Shakespeare
Ce dramaturge a su créer des mondes où l’imaginaire et la réalité se mêlent, des univers féeriques où le sublime côtoie le monstrueux. Ses pièces, comme Macbeth, Hamlet ou Richard III, portent des personnages historiques et mythologiques d’une intensité rare, des héros et des anti-héros qui marquent l’histoire du théâtre. Ce qui me fascine chez lui, c’est sa capacité à rendre ces figures puissantes et terrifiantes, tout en y ajoutant une touche de poésie. Son talent réside dans cette alchimie : il ancre ses histoires dans la réalité, tout en nous offrant un voyage vertigineux dans des mondes irréels. Ce que j’admire particulièrement, c’est son jeu avec les mots. Shakespeare, c’était un maître dans l’art de manier les mots comme les plus grands mousquetaires manipulent leur épée. Il jouait avec la langue, la transformait, la faisait danser, parfois avec humour, parfois avec une gravité saisissante. Chaque réplique semblait frappée du sceau de la vérité, chaque jeu de mots, ou nouveau mot, chaque métaphore, touchait le cœur. C'était une arme redoutable, un moyen de captiver, de faire rire, de choquer, mais toujours de provoquer l’émotion. Si j’avais pu le rencontrer, j’aurais adoré lui poser la question : comment réussissait-il à créer ces mondes où chaque personnage, aussi complexe ou tragique soit-il, semble prendre vie sous nos yeux ? Comment parvenait-il à rendre tout cela puissant ? Shakespeare est un monstre du théâtre, et ses œuvres continuent de résonner. C’est cet héritage que je cherche à comprendre et à intégrer dans mon propre travail.
Patrick Haudecoeur
Dramaturge et comédien, Patrick est un maître dans l'art de créer une pièce où chaque détail a sa place et son importance, sans pour autant alourdir l'atmosphère, telle une valse. Ses personnages, parfois un peu décalés, et très niés, nous offrent une légèreté à des sujets graves. Sans pour autant supprimer le poids des enjeux. Patrick est un digne petit-fils de nombreuses références théâtrales et mouvements dramatiques, il a su se détacher des grands noms pour faire connaitre le sien. Son monde donne envie de revenir encore et encore, loin des clichés d’un théâtre austère ou ennuyeux. Si j'avais la chance de discuter avec lui dans ma loge, je lui demanderais comment il parvient à rendre chaque élément de son œuvre aussi fluide et essentiel. Et surtout, comment il réussit à créer des personnages qui, dans leur simplicité, nous touchent profondément tout en nous faisant rire aux éclats.
Alexandre Astier
Un maître dans l’art de rendre tout fascinant, de transformer la complexité sans jamais en réduire la richesse. Il incarne la polyvalence, et c’est cette richesse de talents qu’il utilise pour créer une œuvre pleine de références et de savoirs, tout en restant accessible. Il est un créateur solitaire, celui qui nourrit sa flamme créative de manière autonome, refusant de la laisser s’éteindre ou se diluer par des manipulations externes. Il parvient à rendre l’apprentissage incroyablement cool et captivant. Il retire la boue des pierres précieuses qu'il a trouvé sur son chemin. Alexandre Astier est un homme d’univers, de références, mais surtout un homme de curiosité et d’humilité. Il dédramatise l’apprentissage. Il a cette capacité unique à varier les genres, à passer d’un roi Arthur à la science, d’un dialogue absurde à une réflexion profonde sur la nature humaine. Si j’avais la chance de le rencontrer dans ma loge, je lui demanderais comment il réussit à rendre chaque sujet, même le plus technique, tellement accessible et intéressant. Comment il arrive à rendre un savoir parfois complexe, si palpitant. Et surtout, je lui demanderais comment il parvient à créer des dialogues aussi percutants, aussi drôles, mais toujours nourris d’une profondeur et d’une intelligence rares. Et c’est ce qui fait de lui un génie.
Christophe Delort
Il incarne un théâtre audacieux où histoire et modernité se rencontrent pour offrir une immersion totale. Il ose réinventer des figures historiques ou imaginaires comme Sherlock Holmes ou Al Capone, les rendant vivants et palpables sur scène. Son travail avec trois comédiens qui jouent jusqu'à dix personnages est un exemple magistral de maîtrise, et ses jeux de lumière et d'ombre transforment chaque scène en un tableau vivant. Il crée des atmosphères où chaque détail a son importance, du décor multifonction à l’éclairage, qui deviennent des personnages à part entière. On se croirait dans un vieux film et il mérite à être plus connu. Si j'avais l'opportunité de le rencontrer dans ma loge, j'aimerais lui parler de sa capacité à rendre l'improvisation aussi percutante et subtile, et de la manière dont il arrive à intégrer le métathéâtre de façon magistrale. Ses décors, toujours choisis avec soin, sont pour moi un autre point d'admiration. Comment réussit-il à faire autant avec si peu, tout en maintenant une telle immersion dans son univers ? Et comment parvient-il à rendre chaque moment sur scène aussi intime et intense ?
Amanda Lear
Icône de la scène, elle porte un charisme à couper le souffle, alliant une répartie acerbe, une autodérision subtile et une énergie débordante. Elle déride tout. Son sens du timing, ses punchlines percutantes et sa fraicheur la rendent inoubliable. Si elle était dans ma loge, j'aimerais lui parler de la manière dont elle parvient à garder un tel contrôle de son image tout en étant toujours aussi authentique. J’aimerais lui demander comment elle réussit à injecter autant d’énergie et de liberté dans chaque rôle, à repousser sans cesse les limites tout en restant elle-même, et surtout, comment elle cultive cette aisance à ne jamais se prendre trop au sérieux.
Rowan Atkinson
L'incarnation pure de l’art comique. Dès qu’il entre en scène ou simplement apparaît, le rire est immédiat, instinctif. Mime en or, il maîtrise chaque expression, chaque geste avec une précision chirurgicale. Son absurdité délicieuse et son jeu sans mots prouvent que pour lui, tout est une scène. Que ce soit un plateau de tournage, une rue ou un simple regard échangé, il transforme l’ordinaire en spectacle. Si je pouvais lui parler dans ma loge, je lui demanderais comment il fait du monde entier son théâtre, où il puise cette capacité à incarner tout et n’importe quoi avec tant de puissance comique.
Wynn Handman
Un maître du théâtre qui a su transformer la scène en un lieu d'exploration infinie. Son génie résidait dans sa capacité à comprendre la troupe, à travailler sur le rythme, et à faire aimer chaque personnage à ceux qui les interprétaient. Il croyait profondément en la liberté d'expérimenter et en le droit d'échouer, convaincu que c'était là que résidait la véritable essence de l'art. Il voyait le théâtre comme un moyen de convertir les cœurs et d'expliquer le monde. Wynn savait qu'il se passait toujours plus de choses qu'on ne pensait, encourageant à laisser les événements se dérouler pour mieux en saisir l'essence. Il rêvait d'un théâtre qui n'existait pas encore (et qu'il a inventé), d'un art qui pourrait élever l'humanité tout entière. Si j'avais pu l'avoir dans ma loge, j'aurais aimé lui demander comment, selon lui, réinventer ce théâtre inexistant, comment faire de l'élévation de l'humanité une mission artistique, et surtout, comment ne jamais délaisser ce qui mérite d'être vu, tout en intégrant plus de diversité sur nos scènes.
Georges Feydeau
Un maître du théâtre qui a su transformer la scène en un lieu d'exploration infinie. Son génie résidait dans sa capacité à comprendre la troupe, à travailler sur le rythme, et à faire aimer chaque personnage à ceux qui les interprétaient. Il croyait profondément en la liberté d'expérimenter et en le droit d'échouer, convaincu que c'était là que résidait la véritable essence de l'art. Il voyait le théâtre comme un moyen de convertir les cœurs et d'expliquer le monde. Wynn savait qu'il se passait toujours plus de choses qu'on ne pensait, encourageant à laisser les événements se dérouler pour mieux en saisir l'essence. Il rêvait d'un théâtre qui n'existait pas encore (et qu'il a inventé), d'un art qui pourrait élever l'humanité tout entière. Si j'avais pu l'avoir dans ma loge, j'aurais aimé lui demander comment, selon lui, réinventer ce théâtre inexistant, comment faire de l'élévation de l'humanité une mission artistique, et surtout, comment ne jamais délaisser ce qui mérite d'être vu, tout en intégrant plus de diversité sur nos scènes.
Lorraine Hansberry
Un maître du théâtre qui a su transformer la scène en un lieu d'exploration infinie. Son génie résidait dans sa capacité à comprendre la troupe, à travailler sur le rythme, et à faire aimer chaque personnage à ceux qui les interprétaient. Il croyait profondément en la liberté d'expérimenter et en le droit d'échouer, convaincu que c'était là que résidait la véritable essence de l'art. Il voyait le théâtre comme un moyen de convertir les cœurs et d'expliquer le monde. Wynn savait qu'il se passait toujours plus de choses qu'on ne pensait, encourageant à laisser les événements se dérouler pour mieux en saisir l'essence. Il rêvait d'un théâtre qui n'existait pas encore (et qu'il a inventé), d'un art qui pourrait élever l'humanité tout entière. Si j'avais pu l'avoir dans ma loge, j'aurais aimé lui demander comment, selon lui, réinventer ce théâtre inexistant, comment faire de l'élévation de l'humanité une mission artistique, et surtout, comment ne jamais délaisser ce qui mérite d'être vu, tout en intégrant plus de diversité sur nos scènes.
Charlie Chaplin
Un maître du théâtre qui a su transformer la scène en un lieu d'exploration infinie. Son génie résidait dans sa capacité à comprendre la troupe, à travailler sur le rythme, et à faire aimer chaque personnage à ceux qui les interprétaient. Il croyait profondément en la liberté d'expérimenter et en le droit d'échouer, convaincu que c'était là que résidait la véritable essence de l'art. Il voyait le théâtre comme un moyen de convertir les cœurs et d'expliquer le monde. Wynn savait qu'il se passait toujours plus de choses qu'on ne pensait, encourageant à laisser les événements se dérouler pour mieux en saisir l'essence. Il rêvait d'un théâtre qui n'existait pas encore (et qu'il a inventé), d'un art qui pourrait élever l'humanité tout entière. Si j'avais pu l'avoir dans ma loge, j'aurais aimé lui demander comment, selon lui, réinventer ce théâtre inexistant, comment faire de l'élévation de l'humanité une mission artistique, et surtout, comment ne jamais délaisser ce qui mérite d'être vu, tout en intégrant plus de diversité sur nos scènes.
Invités d'honneur
Paule Maublanc
Ma grand-mère était un talent de diamand. Elle avait tout : la beauté, l’intelligence, le charisme, et une voix qui aurait pu conquérir le monde. Si elle avait participé à des concours d’éloquence, elle les aurait tous remportés. Elle était si persuasive, si brillante, qu’elle aurait pu s’imposer à Hollywood ou ailleurs. Ce n’est pas simplement parce qu’elle est ma grand-mère que je le dis, c’est une réalité : elle avait tout pour devenir une légende. À l’Opéra de Rouen, elle a chanté aux côtés de Luis Mariano, Alain Vanzo, Mady Mesplé… Des noms qui résonnent encore dans le monde de l’art lyrique. Elle a joué dans Macbeth et dans La Princesse de Clèves, avec un costume vert, des symboles qui, dit-on, portent malheur sur scène. Ces choix, ces œuvres, ces détails… Est-ce qu’ils n’ont pas contribué à forger son destin tragique ? Elle avait l’opportunité de rejoindre l’Opéra de Paris, mais elle a refusé, par amour pour ses enfants. Un sacrifice noble, mais qui a marqué un tournant décisif dans sa carrière. Son orgueil et les fardeaux de sa vie n’ont pas aidé. Pourtant, elle reste pour moi une femme fascinante, une artiste inoubliable. Elle était en avance sur son temps, une visionnaire, une incomprise. Et à la fois, prisonnière par ses valeurs d'un temps passé et pour sa fascination de la Royauté. Une femme venant d'une famille bourgeoise déshéritée par amour du côté de son père, et d'une famille espagnole fuyant en France avec l'aide des gens du voyage par sa mère. Une personne qui était tiraillée entre deux mondes et qui n'a jamais su choisir la chaise sur laquelle s'asseoir. Je n'ai jamais pu lui parler de son parcours ou de sa vision de l'art, et j'aurai tellement aimé. J'étais trop petite et elle trop malade. Mais dans cette loge magique, j'aurai pu rattraper le temps et les choses pour obtenir le plus bel héritage. Moi qui me sens aussi incomprise.
Jean-Philippe Holtay
Il était plus qu’un simple ami de la famille, il était une figure essentielle du monde du théâtre et de l’opéra, surtout à Rouen, mais aussi à Marseille et bien au-delà. C’était un homme aux multiples talents : photographe, costumier, décorateur, metteur en scène, professeur de théâtre et comédien. Il incarnait tout ce que l’art dramatique pouvait offrir de plus riche et visionnaire. La photo emblématique de ma grand-mère sur mon site internet, c’est lui qui l’a prise. Le costume qu’elle porte dans cette image, c’est encore lui qui l’a créé. Il avait un don pour sublimer les choses. Jean-Philippe avait également une âme de pédagogue. Il avait monté une petite troupe au Théâtre Charles-Dullin de Grand-Quevilly, où il donnait des cours de théâtre. C’est là qu’il a formé ma tante Isabelle. Lorsque ma grand-mère est venue assister à un spectacle dirigé par lui et joué avec ma tante, il lui a dit avec émotion : « La relève est assurée. » Ces mots résonnent comme un témoignage de sa foi en l’avenir du théâtre et de l’art dans notre famille. Malheureusement, je n’ai pas eu la chance de le connaître. Il est décédé avant ma naissance, et c’est une absence que je ressens encore aujourd’hui. J’aurais tellement aimé qu’il me forme moi aussi. Il vivait à une époque où être homosexuel n’était pas accepté comme aujourd’hui, et il se cachait en partie. Pourtant, il avait trouvé en ma grand-mère une confidente. Il lui avait un jour avoué son homosexualité, et elle, en avance sur son temps, n’y voyait absolument aucun problème. Leur amitié était faite de respect et d’admiration mutuels. Si je pouvais aujourd’hui l’accueillir dans ma loge, je crois que nous aurions les conversations les plus profondes. Je me plais à penser qu’il serait fier de ce que j’essaie de bâtir. Et j'essaie de me battre pour qu'il soit moins oublié. Parce qu'il le mérite, c'est un homme qui ne doit pas aller dans l'ombre. Lui qui a mis tant de gens en lumière. Une façon de lui rendre tout ce qu’il a offert à ma famille.