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Pour toi ma Sœur.
Écrit par James Compère Maublanc en 2023.

Début

Il était une fois deux fleurs

Bien différentes, pas que par l’âge.

Pourtant, elles sont sœurs

Aux soucis de langage. 

C’est mon dernier cri d’amour pour toi

J’aurai aimé tout recommencer

Les pardons n’ont plus la foi

Notre lien est brisé. 

Nous souffrons moins de ne plus nous voir,

Que de nous voir pour nous déchirer. 

Elle est loin ton époque d’Haidi, 

de la petite maison dans la prairie, 

des mystérieuses cités d’or

que tu regardais avec Zorro. 

Elle est encore proche mon époque,

de Franklin, de petit ours brun.

18 ans nous disloquent,

Je le crains.

Crois-tu que Pépère

est en paix de nous regarder

passer notre temps à nous détester

de nous faire la guéguerre ?

Lui qui riait tant

de te dire “prends ta valise et vas-t-en”.

Toi qui voulais vivre ailleurs,

tu l’as fait, loin du cœur. 

La Camomille dit au Tournesol

“Soeurette, passons bien au-dessus

de ta jalousie et de ma rancune.

Regardons les oiseaux qui s’envolent, 

nous qui sommes belles

comme le soleil

et connes comme la lune

d’avoir autant d’amertume”.

La Camomille dit au Tournesol

“Soeurette, passons bien au-dessus

de ta jalousie et de ma rancune.

Regardons les oiseaux qui s’envolent, 

nous qui sommes belles

comme le soleil

et connes comme la lune

d’avoir autant d’amertume”.

La Camomille dit au Tournesol

“Soeurette, passons bien au-dessus

de ta jalousie et de ma rancune.

Regardons les oiseaux qui s’envolent, 

nous qui sommes belles

comme le soleil

et connes comme la lune

d’avoir autant d’amertume”.

Fin

Tes froufrous en velours.
Écrit par James Compère Maublanc en 2023.

Début

Je suis ton bel Apollon. 
Assis sur ce rouge trône.
Qui t'admire, belle Amazone. 
Qui t’offre Paris et Avignon. 

Je suis celui qui t’écrit. 
Qui fait de toi son Égérie.
Qui devient ton pygmalion.
Et t’aime avec ta permission.
 

 

Je te consacrerai un musée. 
Pour remplacer tous les Alexandrins. 
Notre histoire est une Odyssée. 
Aux limbes, tous nos chagrins. 

Prends garde à ma langue assassine. 
Elle sait déclencher la petite mort. 
Rendez-vous à la Messaline. 
Pour chanter comme deux stentors. 

 

De théâtres, d’opéras en cabarets. 
C’est là où tu travaille ma Dulcinée. 
Tu as le talent des neufs Muses.
Fou de toi, on m’en accuse. 

Ce que je préfère ce sont tes froufrous en velours. 
Ceux qui en l'air provoquent le désir de l’amour. 
Moi, ton chien et fier, je te fais la cour. 
Contre ta chair, toute la nuit, tout le jour. 

Ce que je préfère ce sont tes froufrous en velours. 
Ceux qui en l'air provoquent le désir de l’amour. 
Moi, ton chien et fier, je te fais la cour. 
Contre ta chair, toute la nuit, tout le jour. 

Ce que je préfère ce sont tes froufrous en velours. 
Ceux qui en l'air provoquent le désir de l’amour. 
Moi, ton chien et fier, je te fais la cour. 
Contre ta chair, toute la nuit, tout le jour. 

Fin

Au rythme de ta voix.
Écrit par James Compère Maublanc en 2023.

Début

J’aime danser au rythme de ta voix.
Que choisis-tu ce soir ? 
Un tango ? Un swing ? Une valse ? 
J’aime danser au rythme de ta joie. 
Que veux-tu dans le noir ? 
Une bacchanale ? Un rock ? Un chachacha ? 

Dans tes draps en dentelles.
Tu ressembles à Vénus. 
M’offrant un filtre mortel.
Et des heures de luxure. 
J’accepte le tout.
Comme un billet doux. 

Que penses-tu d’un mariage.
En plein milieu des nuages.
Tendres et moelleux ? 
Que les hommes appellent un lit.
Où les femmes sont chéries. 
Et rendent jaloux les Dieux. 

Plus je m'essouffle, plus tu gémis.
Trois pas en avant, un coup de béguin. 
Plus je m'essouffle, plus tu souris.  
La tête qui tourne, des mots coquins

Plus je m'essouffle, plus tu gémis.
Trois pas en avant, un coup de béguin. 
Plus je m'essouffle, plus tu souris.  
La tête qui tourne, des mots coquins

Plus je m'essouffle, plus tu gémis.
Trois pas en avant, un coup de béguin. 
Plus je m'essouffle, plus tu souris.  
La tête qui tourne, des mots coquins

Fin

La Rose Blanche est tachetée de sang.
Écrit par James Compère Maublanc. en 2020.

Début

J’entends le bruit des bottes
Comm’ l’entendait Jean Ferrat.
Des soit-disant Patriotes
Aux murmures de Guérilla.
De tous ces faux Messies 
Nostalgiques des Ordalies. 

Les Penseurs nous poussent à obvier.
Par des cris et des textes, à adjurer.
Au futur, à faire taire notre indolence.
De Thelxiépie à écouter avec advertance. 

Demain, ils déverseront leur fiel. 
Adieu tes lèvres au goût du miel.  
Darling, j'aimerais te dire à quel point je t’aime. 
Darling, j’aimerais garder ta main dans la mienne. 
Darling, Darling, ce monde actuel
Est si cruel. 

 

Je vois des yeux haineux. 
Fixer les gens heureux. 
Qui ne supporte pas
Leur phobie ostensible. 
Leur aversion infrangible. 
Et qui préparent l’omerta. 

Ces monstres ne sont pas hypocrites. 
Mais qui doit-on blâmer 
Entre les avares politiques 
Ou le peuple excédé ? 

Demain, je serai un fantôme. 
Adieu notre petite maison de chaume. 
Darling, ils ont programmé ma fin. 
Darling, personne n’entendra ton chagrin. 
Darling, Darling, ton parfum qui m’embaume
Pour royaume. 

 

Quand les uns sont cupides.
Les autres sont turpides. 
Nous, nous sommes stupides
A boire leurs inepties.
Nous serons lucides
Une fois sur le crucifix. 

Arrêtons de scotomiser.
Nous faut-il la potence ? 
Nous faudra t-il nous embraser
Pour retrouver la conscience ? 

Demain noirceur des enfers.
Adieu arc -en -ciel de couleurs. 
Darling, embrasse-moi pendant qu’on peut encore s’aimer. 
Darling, enlace-moi avant la corde et le chevalet. 
Darling, Darling, je vais au fer. 
Toi, tu pleures.

Votre silence est le bourreau des innocents. 
La Rose Blanche est tachetée de sang. 
Coupez-moi la tête pour ma chanson. 
Jamais je ne serai votre troufion. 

Votre silence est le bourreau des innocents. 
La Rose Blanche est tachetée de sang. 
Coupez-moi la tête pour ma chanson. 
Jamais je ne serai votre troufion. 

Votre silence est le bourreau des innocents. 
La Rose Blanche est tachetée de sang. 

Coupez-moi la tête pour mon oraison. 
La mort, voilà ma condamnation. 

Fin

Le silence hurle.
Écrit par James Compère Maublanc. en 2019.

Début

Hier soir, une vieille dame m’a enchaîné
Me laissant qu’une lame pour tuer mon reflet.
Cette balafre a été faite de remords.
Bientôt je rejoindrai le mur des morts. 

Hanté par les souvenirs
De ce passé difficile à dire.
Mon cerveau veut bannir 
tout ce qui nous a fait rire. 

Je souffre, j’ai mal.
Je suis une bête de foire
qu’on expose au carnaval
et qu’on laisse sans espoir. 
Je souffre, j’ai mal.
Mon âme broie du noir.
plus rien ne m’est égal. 
J’ai commencé à boire. 

Enfermée dans une pièce sombre
je fuis jusqu’à mon ombre. 
Intérieurement je cris de douleurs:
Peut-être suis-je une erreur ? 
Je hurle et personne ne m’entend. 
Je pleure et personne ne comprend. 
Je saigne, étalé sur le sol. 
J’attends que l’on m’habille d’une camisole. 

(cri)

Je souffre, j’ai mal.
Je suis une bête de foire
qu’on expose au carnaval
et qu’on laisse sans espoir. 
Je souffre, j’ai mal.
Mon âme broie du noir.
plus rien ne m’est égal. 
J’ai commencé à boire. 

Ce matin en errant dans la rue.
Elle, je l’ai reconnue. 
C’est une femme que j’aime pourtant
à qui je n'ai dit mot trop longtemps. 
Alors, je lui avoue mes sentiments. 
Elle rougit, de honte peut-être.
Me montrant son amant 
qui venait d’apparaître. 

Je souffre, j’ai mal.
Je suis une bête de foire
qu’on expose au carnaval
et qu’on laisse sans espoir. 
Je souffre, j’ai mal.
Mon âme broie du noir.
plus rien ne m’est égal. 
Je vous dis au revoir. 

Fin

Oh femme de mes nuits.
Écrit par James Compère Maublanc. en 2019.

Oh Parthénos, écoutez un instant votre humble Poliade. Apprenez de moi que j’ai peur des mots. Néanmoins je ne sais comment vous témoigner mes émotions autrement que par la littérature. Ce soir, laissez-moi pénétrer dans l’Assemblée des Femmes et oser vous parler d’amour. 

Si vous me donnez votre accord, je remplirai des feuilles et des feuilles du mot amour avec l’encre de mes yeux. Je vous écrirai 1000 poèmes, 300 volumenes, 481 sonnets, 8279 élégies, 25 églogues, 643 odes, 67 épopées, 110 hymnes. Je vous dirai mes états d'âme par Dionysos. 

Votre sourire rayonnant fait disparaître la douleur dans mon cœur et me donne la force de repousser le Diaule des jours perdus. Le léthé me fait oublier mon passé affectif et toutes ces femmes farouches ou sauvages qui se sont abandonnées entre mes bras. J’efface leurs souffles irréguliers pendant les heures condamnées. J’annihile le souvenir de leurs gémissements crescendo qui finissent dans un hurlement.

Je n’ai cessé de vous chercher de femme en femme. De coeur en coeur. Je vous ai enfin trouvée. Oui, j’en ai la certitude, car vous seule arrivez à faire volatiliser le sombre goût des déchirures par la puissance de vos vertues. 

Avec vous, je dis “du balais” aux regrets des anciens amours dévastateurs que l’on portrait comme un faix et que l’on pensait inconsolables. 
Des bruits courent, narrant qu’Héra vous a enfantée pour répandre votre grâce étincelante et qu’ Éros vous pousse à vous offrir à moi. 

Le bouillonnement est à son paroxysme lorsque je sens l’odeur de la pureté des femmes. Mais j’ai ce besoin grandiloquent de vous serrer dans mes bras. Oh femme de mes nuits, vous rougissez ! Prenez le temps d'ouïr la fin de mon texte avant de jouir d’un tendre baiser. 

Je m’immiserai doucement dans votre cœur avant de le remplir entièrement. Je me glisserai lentement entre vos cuisses avant de vous faire vibrer totalement. Laissons notre instinct peindre nos sorgues couleurs pastels. Et c’est alors que les draps froissés, le matelas mouillé seront les témoins de l’art célébré avec nos corps. 

Mercedem, j’aurai grâce à ces dignes lignes. 

J'en rêve encore.
Écrit par James Compère Maublanc. en 2023.

Début

Voix 1:

   Tu es vêtue d’une légère robe.
   D’un dégradé de bleu.
   Infini pour moi est le globe.
   Le globe des gens amoureux. 

Voix 2:

   Et toi, douce Passionnara.
   Que j’aimerai voir en peinture.
   Pour qui mon coeur se torture. 
   Quand il te voit sans mascara. 

Ensemble:

         Nous nous entichons avec tendresse. 
         J'aimerais te dédier un mausolée.
         En gage d’amour à ta beauté. 
         Pardonne mon immature maladresse. 

 

C’est l’histoire d’un coup de foudre. 
Entre une Nymphe et Aphrodite. 
Deux canons fardés de poudre. 

Aux étincelles inédites.
Chaque fois que tu t’endors.
J’en rêve encore …

Voix 1:

   Je pourrai combattre un taureau en rut.
   T’offrir le Japon, la France, l’Espagne. 
   Je pourrai défier le dédale et son Minotaure brut.
   Subir le camp, le goulag, le bagne. 

Voix 2:

   Et moi, je veux t’aimer avec panache. 
   Couvrir ma vie de ta cyprine en ganache. 
   Transformer en trésor mondial ton hymen. 
   A la place du chant des sirènes. 

Ensemble:

      Nous nous moquons des bonnes mœurs.
      Hourra, hourra l’attentat à la pudeur. 
      Montre ton affectueuse volupté.
      Les outrés n’ont cas pas regarder. 

 

C’est l’histoire d’un coup de foudre. 
Entre une Nymphe et Aphrodite. 
Deux canons fardés de poudre. 

Aux étincelles inédites.
Chaque fois que tu t’endors.
J’en rêve encore …

Fin

J'ai fait le u de t'aimer.
Écrit par James Compère Maublanc. en 2023.

Début

À la gloire de nos baisers.
D’une hanche qui se cambre. 
Des vocalises dans la chambre.
J’ai fait le vœu de t’aimer. 

A nos souffles qui expirent. 
De ces moments de plaisirs. 
A toi, Elise, Rose, Léa.
Toi qui t’abandonnes dans mes bras. 

Le temps d’un instant. 
Dans le lit d’une femme. 
Par un regard étincelant.
Qui allume nos âmes.

Sens tu monter la fièvre ? 
Laisse-moi mordre tes lèvres. 
Bon Dieu qu’il fait chaud. 
Laisse-moi respirer ta peau. 

À la gloire de nos baisers.
D’une hanche qui se cambre. 
Des vocalises dans la chambre.
J’ai fait le vœu de t’aimer. 

A nos souffles qui expirent. 
De ces moments de plaisirs. 
A toi, Pauline, Louise, Clara.
Toi qui t’abandonnes dans mes bras. 

Un voyage entre la canopée.
Le septième ciel et une fessée. 
Me glisser entre tes reins. 
Laisse-moi effleurer tes seins.

L’amour-joie, c’est toi et moi.
Au diable, l’autorisation du roi. 
Laisse-moi jouir entre tes mains. 
Et frotter la lampe d’Aladin.

À la gloire de nos baisers.
D’une hanche qui se cambre. 
Des vocalises dans la chambre.
J’ai fait le vœu de t’aimer. 

A nos souffles qui expirent. 
De ces moments de plaisirs. 
A toi, Stéphanie, Manon, Cassandra.
Toi qui t’abandonnes dans mes bras. 

Pour toi: Elodie, Céline, Joanna, Hélène, Camille, Sophie, Lara, Isabelle, Marie, Anna, Françoise, Emilie, Bella, Ambre, Chloé, Agathe, Juliette, Adèle, Victoire, Charlie, Romane, Margaux, Sarah, Amélie, …

Fin

MAKA CEYA.
Écrit par James Compère Maublanc. en 2019.

Début

Maka Ceya. Maka Ceya. Maka Ceya. 
Terre Mère pleure. 

Les rayons de la lune
éclairent nos peaux rouges brillantes. 
Les longs cheveux couronnés de plumes
de nos filles aimantes. 

Pesa owang tehila tumkashila
Coiffe de couleur amoureux du Grand Esprit Créateur. 

Les petits visages pâles
iront au conseil tribal. 
Le son des tam-tam
chantent nos drames. 

Maka Ceya. Maka Ceya. Maka Ceya. 
Terre Mère pleure. 

Des massacres en génocides 
Le passé n’en est point vide. 
Des criminels de l’humanité
ont capturé notre liberté…
ont capturé notre identité…
pour des vantours débordants d’avidité. 

Maka Ceya. Maka Ceya. Maka Ceya. 
Terre Mère pleure. 

En 1689, leur édit de l’esclavage
nous envoie dans des réserves
qui sont de simples cages 
dans lesquelles on crève. 
Nous sommes aujourd’hui encore
oubliés dans les ghettos du nord. 

Toka conzela epazo akicita
L'ennemi en colère montre du doigt le gardien de la paix. 

Fin

Maka Ceya. Maka Ceya. Maka Ceya. 
Terre Mère pleure. 

Nos droits ancestraux 
ont été bafoués.
Leurs mauvaises énergies
font fuir les Grands Esprits. 


Matoaka de Virginie
pousse vers vous ce cri. 

Nagi owang owa hocoka
L’esprit de couleur écrit le cercle sacré
Him hanni kin huka yuska un
Demain, les ancêtres seront libres. 

Maka Ceya. Maka Ceya. Maka Ceya. 
Terre Mère pleure. 

Nagi tehil tumkashila
L’âme amoureuse du Grand Esprit Créateur. 

Techihila Maka. Techihila Maka. Techihila Maka.
Je t’aime Terre Mère. 

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